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Au Japon, le manga est un véritable phénomène
qui s’est, peu à peu intégré dans la culture nippone par ses thèmes, son
origine issus des traditions Japonaises et sa capacité à être ancré dans
l’actualité.
On est souvent étonné de la taille des yeux chez les
personnages de mangas. En fait, les auteurs les utilisent comme miroir de
l’âme, c’est-à-dire que les yeux sont les plus aptes à transmettre les émotions
et les pensées du personnage qu’une parole.
On retrouve des caractères spécifiques. Par exemple, les jeunes filles un peu naïves ont de grands yeux qui brillent, les enfants ont des yeux ronds et très grands qui leur donnent un visage angélique, innoncent et mignon. Enfin, les jeunes hommes ont des yeux au trait simple et de forme ronde ou allongée.
Les personnages plus méchants et ''maléfiques" ont de petits yeux et d'épais sourcils. D'ailleurs, lorsqu'un personnage de ce genre prépare une attaque, il n'est souvent représenté que par ses yeux scintillants sur fond noir. De la même façon, une personne qui attaque l'un des personnages principaux par derrière n'est représenté que par ses yeux, sur fond noir également.
On peut trouver d’autres caractéristiques : Les yeux pleins de larmes et d’étoiles
signifient que le personnage, masculin ou féminin, est en pleine adoration
devant un autre personnage ou objet. Des yeux ronds, plus ou moins petits,
entourés d’un voile signifie que le personnage et gêné voir honteux.
Cette tendance s’affirme dans la société par certains
artistes qui suivent le mouvement du Visual
Kei, c’est-à-dire des groupes de rock/pop/punk Japonais qui jouent
énormément sur leur apparence visuelle androgyne. Ce mouvement est mené par
X-Japan ou Dir en Gray par exemple.
a) Le format et les structures mises
en place
Le
Format :
La place est un grave problème sur l’archipel nippone, 80%
de la population habite sur 20% du territoire, le reste étant constitué de
réserves naturelles et de montagnes. C’est pour cette raison que les éditeurs
Japonais ont trouvé un format spécial. Soit il est vendu chapitres par
chapitres dans un magazine, soit il est édité, à prix bon marché, sur du papier
à recycler et destiné à être jeté après lecture dans une poubelle prévue à cet
effet, ou à être abandonné sur un banc ou une banquette de très en attendant un
futur lecteur. Les éditeurs vérifient la popularité d’une série grâce à un
petit système : Dans chaque publication sont ajoutés des coupons-réponses
qui proposent aux lecteurs d’émettre leur opinion sur cette série, souvent en
échange de cadeaux. Si la série est populaire, elle est rééditée sous forme de
petits volumes, les tanko-bon, et la production d'une série animée
est entamée. Sinon, elle est tout simplement arrêtée et remplacée par une autre
série.
De plus, la longueur des chapitres est conçue de manière à
permettre au lectorat Japonais d’en lire un entre deux stations de métro, lieu
où ils passent une bonne partie de leur temps. En moyenne, vingt minutes
suffisent à un Japonais pour lire 320 pages, soit environ 4 secondes par pages.
Ce temps est possible par la simplicité de l’histoire et l’aptitude des
Japonais à lire vite sans pour autant faire l’impasse sur les détails.
Les structures mises en
place :
b) Le ton
Le manga est souvent vu comme
excessivement violent et pornographique par l’Occident. Pourtant, les mangakas
essayent, malgré l’imaginaire, d’être le plus réaliste possible pour avoir plus
d’impact sur la population.
Enfin, dans un genre plus comique, Step up Love Story de Aki Katsu, qui raconte la vie de Makoto et Yura, deux jeunes gens de 25 ans, et qui se sont rencontrés lors d’une rencontre arrangée. Après plusieurs rendez-vous ils décident de se marier et d’habiter ensemble. Le moment de vérité, celui de la nuit de noce arrive et c’est le début d’une grande aventure pour ces deux amoureux tous deux inexpérimentés en ce qui concerne le sexe. C’est donc ensemble qu’ils vont les joies du plaisir amoureux. Comme signalé, dans le petit mot de l’auteur, ce manga n’est pas un manga érotique et pornographique. On pourrait le décrire comme un petit guide de l’amour et de l’érotisme, l’humour en prime. Car bien que le sexe soit le sujet principal, l’amour et les sentiments humains ne sont aucunement négligés. Les deux personnages sont particulièrement touchants et attachants.
c) La population touchée
Le manga est tel que, au Japon,
toute personne peut être un lecteur potentiel de manga. Il existe des genres
spécialement dédiés aux garçons ou aux filles par exemple, ce qui n’empêche pas
une autre tranche d’âge de la population à les lire.
De plus, à l’origine populaire, il
est devenu une institution de la culture Japonaise et ce trouve dans tous les
ménages Japonais, populaires ou non. Beaucoup de Salary-men, hommes de 30-40-50 ans qui travaillent, lisent des
mangas entre deux stations de métro ou avant d’aller au temple.
La
population Japonaise entière est donc concernée par ce genre de Bandes
Dessinée, quelque soit son âge ou son origine.
d) Part de la culture
Le manga tire ses racines des
traditions Japonaises encore appliquées aujourd’hui malgré le modernisme du
pays. Les attitudes des personnages sont dictées par des codes et des morales
transmis de générations en générations et proche du Bushido des Samouraïs.
L’honneur, l’importance de la famille, la bonne santé de la société mise avant
sa propre vie sont tous des exemples de concepts qui se retrouvent dans la
culture Japonaise. Les fêtes, la gastronomie et la culture en elle-même sont,
implicitement ou explicitement, exprimés dans les Bandes Dessinées.
Et même si les Japonais lisent aussi
des romans, comics ou journaux, la Bande Dessinée Franco-Belge étant peu
reconnue, le manga reste en tête des lectures.
e) La simplicité des codes
Si le manga s’est tellement développé au Japon, cela vient aussi de son impact sur la population. Celle-ci se retrouve dans les personnages car ils fonctionnent comme les lecteurs. Ils se font mal, ils pleurent, ils ont des émotions, des codes moraux issus de la culture Japonaise, ils réagissent comme un ou une Japonaise aurait réagit à leur place, ils ont les mêmes mimiques, occupations, déboires ou histoires, suivent les mêmes modes. Seul le lieu de l’histoire et l’aspect occidental des personnages diffèrent et ceci amène un sentiment d’évasion et d’exotisme. Les mangas permettent aux lectures de se ‘’défouler’’, de livrer leurs frustrations, leurs envies et rêves par les mangas puisqu’ils reflètent la société japonaise.
On pourrait également établir un
parallèle. En 1960, 2800 enfants de moins de 12 ans se sont suicidés. En 1980,
avec l’apparition de mangas dit violents par certains occidentaux, ils
n’étaient plus que 800. Il y a biensûr eu un geste de la part du gouvernement
mais on peut aussi se rendre compte que ces jeunes ont utilisé les mangas pour
y déverser tout leur mal-être, leur haine et la violence intérieur incontrôlable,
les mangas auraient donc agit comme des espèces de ‘’Journaux Secrets’’ comme le sous-entendent certains psychanalistes japonais.
Les mangas se développèrent dans
l’Après-guerre avec le Baby-Boom, les principaux lecteurs étant ces enfants là.
Puis, à mesure que ceux-ci grandissaient, les auteurs, éditeurs ont évolués
ainsi en continuant d’offrir une lecture spécifiques aux personnes nées du
Baby-Boom. Le choix s’est donc élargie ouvrant un plus grand panel de thèmes
divers et variés. Cette diversification a eu pour conséquence qu’après les
années 60, le lectorat s’est élargit des jeunes aux personnes plus âgées.
A l’origine, la génération Baby-Boom
était la ‘’Génération Manga’’, mais aujourd’hui, toute la
population est touchée par cette lecture. Il n’y a donc plus de ‘’Génération Manga’’ au Japon.
Ce phénomène des Mangas
s’est donc , au Japon , étendue à l’intégralité de la population. Mais qu’en
est-il de son expansion internationale ? Ce phénomène culturel arrive peut
à peu en Europe et surtout en France puisque ces dernières années la France est
le deuxième pays lecteur de Mangas .
[1] Super-Deformed : Cf Lexique
Commentaires :
Nag' |
Mouah ! En parlant d'androgynie, j'ai vu un androgyne à Rennes l'aut' fois Lan' ! L'était pas mal en plus^^ Oui bon j'me tais et j'continu à lire |
Lani 11-07-05
à 14:25 |
Re:Oh j'ai pensé à toi hier soir Nag', j'ai parlé de la métrosexuallité avec une ancienne amie... C'était marrant! :-D
Oh un androgyne! Hi hi! (Nan t'as tout lu?! O_o Merci Nag'!) |
Nag' 11-07-05
à 15:29 |
Re: Re:A Rennes va y en avoir des métrosexuels...hi hiii !
(voui j'ai tout lu !^^) |
à 14:14